[solo avec commentaires possibles] Mak Korn: Le survivant de l'extrême

Tofu Nombre de messages : 15 Age : 30 Date d'inscription : 04/07/2015

La Pêche (presque) Miraculeuse

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Pour ce premier volet de mes aventures, je ne vais pas faire dans le spectaculaire, de peur de choquer vos esprits de jouvenceaux où comme on dit par chez moi, de Kiddo !
Je vais donc vous faire voyager dans le monde des 12 en vous narrant quelques-unes de mes péripéties, plus ou moins palpitantes, véridiques mais sans doute légèrement exagérées pour amplifier ma gloire passée.

Commençons d’abord par ma passion, la pêche. Un loisir qui, au premier abord, n’a rien de vraiment palpitant. Mais que dire du jour où moi, Mak Corn ! J’ai failli capturer à l’aide d’une simple tige de bois et d’un appât de bonne facture -il m’est forcé de l’admettre- le célèbre kralamoure géant !
Absurde ? Impossible ? Nein Nein Nein ?! Laissez-moi vous raconter !

C’était un beau matin de printemps… les cerisiers fleurissaient à vue d’œil, les bouftous se reproduisaient à foison dans les étendues verdoyantes d’Astrub. Je portais pour l’occasion une petite Ceinturemuda qui ne laissait pas indifférentes les paysannes du coin. Pourtant, le marivaudage n’était pas à l’ordre du jour…

Je m’étais fixé un objectif : ramener l’un de ces fameux kralamoures uniques, réputés pour leurs vertus aphrodisiaques ! C’était pour… un ami. Un ami dans le besoin, rajouterai-je sans honte. Après avoir traversé le zaap du centre d’Astrub, je me retrouvais donc sur les terres gelées de Frigost, toujours vêtu de mon seyant Ceinturemuda ainsi que d’un Kouinkasque et d’une cape assortie, pour ne pas éveiller les soupçons des poissons des environs.

Mon camouflage en place, je préparais avec soin ma canne à pêche, au bout de laquelle je plaçais un appât ressemblant trait pour trait à l’un de ces mollusques. Je me postais alors au bord de la jetée du port, la canne dirigée vers la tourbière que l’on pouvait deviner au loin, à cause des effluves qui s’en dégageaient.
Pourquoi ne suis-je pas allé directement là-bas pour y jeter ma ligne ? Non loin de l’emplacement supposé du Kralamoure géant de surcroit ? AMATEURS !
Les kralamoures uniques sont des aventuriers, des solitaires endurcis qui parcourent les océans à la recherche de LA femelle parfaite !
Et quoi de mieux pour s’endurcir que l’eau glacée du continent gelé ? HAHA ! Vous n’y aviez pas pensé à ça ?

Cependant, malgré tout mon savoir de vieux mulou de mer et mon habilité, comparable à celle d’un Balbuzard (Pas bulbizarre hein.), mes premières tentatives demeuraient infructueuses. C’est alors que j’eus l’idée du siècle ! La plus hautement improbable qui me sois donnée d’avoir, mais pourtant celle que je m’étais promis d’appliquer en cas d’échec.
Sans plus attendre je me retrouvais les boufballes à l’air et avec mon bermuda en guise d’appât !
Lors d’un flashback à n’en plus finir, je m’étais souvenu de ~~mes entrainements avec Roberto~~ ce jour où j’avais fait l’acquisition de mon short-ceinture… Le vendeur m’avait vivement déconseillé de ne pas le mettre à l’eau et lorsque j’avais demandé la raison, ce dernier était resté très vague.

Je me disais alors : « Et si c’était ça, le terrible secret derrière ce bermuda ? Et s’il s’agissait de l’appât ultime ? De l’arme faisant sauter les barrières du possible ? Je me devais d’en avoir le cœur net…

Ma canne fut soudainement prise de soubresauts à n’en plus finir. Je tentais tant bien que mal de ne pas perdre ma cape, ce qui aurait dévoilé mon intimité aux rares passants du coin, tout en m’efforçant de ne pas finir à l’eau.
La bataille dura de longues minutes qui semblaient durer des heures, des jours… bref, c’était long quoi.

Nous arrivons donc à la conclusion de mon histoire. Alors que je donnais de grands coups pour tirer l’animal hors de l’eau, j’aperçus une ventouse gigantesque, monstrueuse.
Plus le corps de la créature émergeait, plus j’en venais à craindre qu’il s’agisse de « cette créature ».
Si j’avais tiré le Kralamoure géant hors de l’eau, qui sait quelles conséquences notre écosystème aurait dû subir ? J’avais dû prendre une lourde décision et vite.

Moi, Mak Corn, aventurier de l’extrême, j’ai fait le choix à l’époque de relâcher cette noble bête pour rentrer chez moi… sans kralamoure unique et… sans bermuda.

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